Transpirer est un phénomène physiologique normal. La transpiration permet de » rafraîchir » le corps lorsque la température corporelle augmente, notamment au cours d’une activité physique ou lors de fortes chaleurs estivales. En général, c’est l’hypothalamus, qui est une glande située dans le cerveau, qui agit comme centre de contrôle. Celui-ci permet le maintien de la température du corps autour de 37 °C.
Toutefois, lorsque la température corporelle augmente, le corps réagit pour faire dilater les artères et augmenter la production de sueur. Ainsi, au moment où la sueur se forme, celle-ci refroidit le corps.
A savoir : nous possédons tous en moyenne 2 à 5 millions de glandes sudoripares qui sont réparties à la surface de la peau, elles permettent la production d’un litre de sueur par jour en moyenne. En cas d’hyperhidrose, la production peut être de trois à quatre fois plus importante.
L’hyperhidrose provient du grec hidrôs qui signifie sueur, elle correspond donc à une production excessive de sueur.
On parle d’hyperhidrose primaire ou essentielle, si celle-ci est soit localisée ou généralisée :
• Localisée : Seules certaines régions du corps produisent plus de sueur dont notamment les paumes des mains, des pieds et les aisselles qui sont les plus souvent atteintes.
• Généralisée : La sueur émane de façon abondante sur tout le corps.
L’hyperhidrose secondaire correspond à une sudation excessive en rapport avec certaines pathologies (telles que l’hyperthyroïdie, le diabète, l’hypoglycémie, un état infectieux, la ménopause…), la prise de traitement allopathique, l’exposition permanente à des agents biochimiques, tels que les organo-phosphates. Il faut dans tous ces cas s’attaquer à la cause pour traiter cet hyperhidrose.
Selon son ampleur, l’hyperhidrose peut être mal vécue par certaines personnes.
En effet, elle peut affecter l’émotionnel et devenir une obsession, jusqu’à créer des malaises en public telles que les mains moites, les odeurs, vêtements mouillés…
Ainsi, la personne se retrouve dans un cercle vicieux, car la sueur elle-même est vécue comme une gêne importante au quotidien et cette gêne déclenche des sueurs.
En ce qui concerne les conséquences physiologiques engendrées cette hyperhidrose, elles sont en plus grande partie un risque accru de déshydratation. Mais pas uniquement : Cette sudation excessive permanente rend la peau plus sensible et fragile donc propice à diverses affections, tels que des boutons de chaleur, le pied d’athlète, la mycose unguéale, les verrues…
Voici quelques mesures qui aident à lutter contre l’hyperhidrose :
• Apprendre à se détendre : notamment dans le cas où les émotions sont un effet déclencheur des sueurs. Les techniques de relaxation aident à prévenir ou réduire la transpiration comme le yoga, la méditation, la sophrologie…
• Il convient également de modifier son alimentation. En effet, l’alcool, le thé, le café, sodas et aux autres boissons contenant de la caféine, ainsi que les épices augmentent la température corporelle. De plus, certains aliments donnent une odeur forte à la sueur, tels que l’ail et l’oignon.
• Il est nécessaire d’avoir une hygiène corporelle ainsi qu’une hygiène vestimentaire irréprochable afin d’éviter le développement des bactéries, notamment au niveau des aisselles, des pieds et des mains. Il est important de changer chaque jour de chaussures si la sueur est localisée aux pieds.
• Se sécher correctement après le bain ou la douche. Bactéries et champignons ont tendance à proliférer sur une peau humide. Surveiller particulièrement la peau entre les orteils.
• Boire à sa soif beaucoup d’eau pour compenser les pertes (au minimum 1,5 litres d’eau par jour)
• Choisir des vêtements en matières naturels (coton, laine, soie) qui permettent à la peau de respirer et éviter les matières synthétiques (nylon, acrylique…).
Attention, très souvent on confond les anti-transpirants (ou anti-sudorifiques) et les déodorants. Les déodorants captent les odeurs mais n’empêche pas de transpirer, alors que les anti-transpirants resserrent les pores et empêchent l’évacuation de la sueur. Ces derniers sont produits à base de sels métalliques (aluminium ou zirconium) qui obstruent les conduits des glandes sudorifiques, donc empêchent l’évacuation de la sueur. Ils possèdent également des propriétés antibactériennes. Attention, à ne surtout pas confondre avec la pierre d’Alun d’origine naturel.
En complément de tous ces petits conseils, nous vous recommandons :
Une huile de soin pour lutter efficacement contre la transpiration excessive
– Huile Végétale de Jojoba : 45 ml
– Huile Essentielle de Palmarosa : 1 ml soit 30 gouttes
– Huile Essentielle de Sauge Sclarée : 1 ml soit 30 gouttes
– Huile Essentielle de Menthe Poivrée : 1 ml soit 30 gouttes
– Huile Essentielle de Cyprès : 1 ml soit 30 gouttes
– Huile Essentielle de Géranium Rosat : 1 ml soit 30 gouttes
Prendre 1 petite noisette de cette préparation et l’appliquer 2 fois par jour après avoir fait sa toilette sur les zones concernées.
Attention cette huile est déconseillée pour les femmes ayant des antécédents personnels ou familiaux de cancers dits hormono-dépendants (seins, col de l’utérus et ovaires).
Recette de soin déodorant classique
– Huile Végétale de Jojoba : 46 ml
– Huile Essentielle de Petit grain : 2 ml soit 60 gouttes
– Huile Essentielle de Palmarosa : 2 ml soit 60 gouttes
Prendre 1 petite noisette de cette préparation et l’appliquer au niveau des aisselles et des pieds si nécessaire, le matin.