Alors que notre organisme doit sans arrêt faire l’équilibre entre l’eau éliminée par le biais de la transpiration, ou de l’urine ; et l’eau assimilée (hydratation, teneur en eau des différents aliments), il arrive quelquefois que notre corps » enfle » ou » gonfle » parce qu’il stocke plus d’eau qu’il n’en élimine, c’est ce que l’on nomme la rétention d’eau. Ces gonflements se situent essentiellement au niveau du ventre, des hanches et des jambes, voir pour certaines personnes au niveau des mains.
Comment l’éviter ?
Notre organisme est parfois incapable d’éliminer correctement l’excédent d’eau dans notre corps parce qu’il est » déréglé « . Ce phénomène peut être dû à un excès de sel, mais également à un déséquilibre nutritionnel relatif dans certains cas à un manque de protéines, et chez la femme » le facteur » hormonal est également mis en cause.
En effet, le sel est l’ennemi numéro 1 de la rétention d’eau. Lorsqu’on a une alimentation trop riche en sel, l’eau s’accumule dans les tissus. Ces tissus, fortement concentrés en sel, attirent l’eau et la retiennent, ce qui empêche son élimination, ainsi notre organisme se met à gonfler. Il faut donc réduire la consommation de sel, car il nous faut normalement 4 à 6 g de sel par jour. Pour cela il faut commencer par éviter de resaler ses plats une fois à table, et d’utiliser plutôt des aromates qui vont apporter plus de goût à votre alimentation. Attention, il faudra éviter tous les plats industriels, la charcuterie, le fromage, les viennoiseries et autres biscuits…
En ce qui concerne les protéines, il ne faut pas consommer n’importe quelles protéines. Nous vous recommandons de privilégier les viandes blanches (dinde, poulet, veau, lapin) ainsi que les poissons maigres (loup, lieu noir ou jaune, carrelet, dorade, colin cabillaud…), les moules, les crevettes (à condition qu’elles soient sauvages), les poissons gras (thon, saumon, sardines, harengs, maquereaux) pas plus de 2 fois par semaine. La viande rouge (bœuf, cheval) 1 à 2 fois par semaine au maximum, ainsi que 2 à 3 œufs par semaine. Evitez les charcuteries qui contiennent certes des protéines mais qui sont également très salées, ainsi que les viandes grasses (porc, mouton, agneau). En complément nous vous recommandons de privilégier une alimentation dite hypotoxique, c’est-à-dire en privilégiant des aliments possédant des propriétés drainantes sur l’organisme (céleri, asperge, artichaut, carotte, légumes verts à feuilles, pommes de terre, fenouil, radis, poivron, persil, mangue, pastèque, myrtilles, cassis, banane, abricots frais et secs).
De plus, buvez entre 1 litre et 1,5 litre d’eau faiblement minéralisée dans la journée.
Pensez à bouger d’avantage en profitant de la période estivale pour marcher, faire du vélo, nager…
Enfin, en ce qui concerne la cause hormonale, il semblerait qu’environ 90% des femmes soient concernées par la rétention d’eau. Cela en raison de la fluctuation des hormones, certaines femmes constatent une rétention d’eau au niveau de la poitrine, du ventre et des cuisses au cours des jours qui précédent les règles. Ce type rétention d’eau qui reste malgré tout gênant, n’est que passager. En effet, une fois l’arrivée des règles cette rétention s’atténue, voir disparait complètement.
Nous vous recommandons d’appliquer une préparation à base d’huiles essentielles. En léger massage, celles-ci vont aider à déstocker, à éliminer l’eau en excès et relancer la circulation veineuse et lymphatique.
Voici donc un petit mélange à préparer pour un flacon de 50 ml
– Huile Végétale de Sésame : 35 ml
– Huile Végétale de Noisettes : 11 ml
– Huile Essentielle de Cyprès : 1 ml soit 30 gouttes
– Huile Essentielle de Genévrier : 1 ml soit 30 gouttes
– Huile Essentielle de Cèdre : 1 ml soit 30 gouttes
– Huile Essentielle de Citron : 0,5 ml soit 15 gouttes
– Huile Essentielle de Lentisque pistachier : 0,5 ml soit 15 gouttes
Cette huile est à appliquer une à deux fois par jour sur les zones à traiter en léger massage pendant 1 à 2 mois.
Attention : Cette huile est déconseillée pour les femmes enceintes ou allaitantes, les femmes ayant des antécédents personnels ou familiaux de cancers dits hormono dépendants.