Une infection urinaire correspond à une infection qui peut toucher une ou plusieurs parties du système urinaire, c’est à dire les reins, les uretères, la vessie et l’urètre. Elle se traduit par une sensation de brûlure lors de la miction c’est-à-dire l’émission de l’urine, mais également des douleurs abdominales et de la fièvre.
Il y a trois types d’infections urinaires selon leur localisation :
- La cystite: c’est l’infection urinaire la plus courante, elle touche essentiellement les femmes. Elle correspond à une inflammation de la vessie. Très souvent, cette inflammation est provoquée par la prolifération de bactéries intestinales telles que l’Escherichia coli. Ces bactéries passent de la région anale et vulvaire à la vessie en remontant l’urètre. Tout ce qui gêne ou peut gêner la vidange de la vessie augmente considérablement le risque de cystite. Cette dernière s’accompagne toujours d’une urétrite.
- L’urétrite: elle correspond à une infection qui touche uniquement l’urètre (ce dernier correspond à de petits canaux qui permettent le passage de l’urine des reins à la vessie). Elle touche aussi bien les hommes que les femmes. Ce sont certains agents infectieux qui en sont responsables tels que la chlamydia et le gonocoque.
- La pyélonéphrite est l’affection la plus grave. Elle correspond à l’inflammation du bassinet (la cavité du rein collectant les urines) et du rein lui-même. Celle-ci résulte généralement d’une infection bactérienne. Elle est liée à une complication d’une cystite non traitée ou mal traitée qui a conduit à la prolifération des bactéries de la vessie vers les reins. Elle touche surtout les femmes.
En générale l’urine est stérile, elle contient 96 % d‘eau ainsi que des sels et des composants organiques. Toutefois, en cas d’infection urinaire, des agents infectieux parviennent alors à coloniser le système urinaire, ainsi l’urine est contaminée.
Les symptômes les plus fréquents qui doivent vous alerter sont :
– Des douleurs dans le bas ventre ou des brûlures au moment d’uriner.
– Une fréquence anormalement élevée de mictions.
– Des urines troubles et qui peuvent dégager une odeur désagréable.
– Quelquefois la présence de sang dans les urines.
Comment prévenir la cystite ?
Boire à sa soif entre 1 litre et 1,5 litres d‘eau par jour, et principalement de l’eau faiblement minéralisée.
Ne pas se retenir, c’est-à-dire que dès que l’envie se ressent, allez aux toilettes.
Lutter contre les troubles du transit intestinal notamment la constipation et la traiter si nécessaire.
Avoir une bonne hygiène intime avec un savon non agressif tel que le savon d’alep à 20 % associé à l’huile de nigelle.
Boire du jus de canneberges, du jus de myrtilles, consommer des graines de courges ou de l’huile de pépins de courges.
Il convient d’éviter les aliments riches en acide urique (viande rouge, abats, soja..), mais également ceux riches en acide oxalique (épinards, thé, oseille, rhubarbe…).
Faites régulièrement des cures de probiotiques (si vous êtes sujet aux cystites) vous pouvez vous en procurer soit en pharmacie soit en magasin de diététique.
Attention, en cas de rétention urinaire c’est-à-dire impossibilité totale d’uriner cessez tout apport hydrique et consultez en urgence un médecin ou rendez-vous aux urgences.
Voici une préparation à prendre par voie interne en cas de cystite.
Pour un flacon de 5 ml
– Huile Essentielle de Tea Tree : 40 gouttes
– Huile Essentielle de Cannelle : 30 gouttes
– Huile Essentielle d’Origan : 30 gouttes
– Huile Essentielle de Sarriette : 25 gouttes
– Huile Essentielle de Thym Thymol : 25 gouttes
Bien agiter avant un premier emploi.
Pour un adulte prendre 2 gouttes 2 fois par jour de ce mélange dilué dans un peu d’huile végétale d’olive pendant 5 jours, arrêt 2 jours et reprise selon ce protocole pendant 5 jours. Ces gouttes sont à prendre de préférence le matin et le midi.
Attention, cette préparation est déconseillée pour les enfants de moins de 6 ans, les femmes enceintes, les femmes allaitantes et les personnes souffrant d’hypertension.
En complément de cette préparation nous vous recommandons d’appliquer sur le bas du ventre 2 gouttes de santal 3 à 4 fois par jour pendant 4 à 5 jours.